lundi 9 novembre 2015

Poème de Bob : le poète




                                                                         LE POETE


Les poètes ont toujours raison !

C'est ce que l'on dit ..... c'est ce que l'on dit .....

On dit qu'ils vivent de passion

Et qu'ils rient ..... et qu'ils rient .....

Moi, si j'étais poète, je ferais aussi la fête des mots, avec passion !

Et j'aurais raison !

Je chanterais tes yeux profonds qui me regardent dans le fond de mon cœur,

Merci Mamie.

Un seul regard de toi,

Et tout mon chagrin s'en va, quand tu me regardes dans les yeux.

Je crois voir le vrai : toi en moi.

lundi 26 octobre 2015


BONS BAISERS DE RUSSIE


Interview de Bob Asklöf par François Justamand dans le cadre de la convention James Bond au printemps 1998 à Chantilly




Q : Bons baisers de Russie est votre 3ème 45 tours chez ¨Pathé-Marconi" comment s'est déroulé le début de votre carrière et pourquoi êtes vous venu chanter en France ?
Je vais essayer de répondre à vos questions du mieux possible. Ma carrière a commencé à ma naissance, en fait j'ai toujours chanté dans les fêtes de fin d'année scolaire. Après comme soprano/garçon dans le choeur de l'église de la ville, ce que j'ai dû arrêter quand ma voix a commencé à muer.
Depuis l'enfance je rêvais de devenir chanteur et c'est vraiment un paradoxe qu'après avoir enfin pu le devenir, cela avec le temps est devenu ma plus grande déception. J'avais la voix, le look, mais pas la maturité qu'il aurait fallu avoir dans cette situation là.J'envie les jeunes qui chantent aujourd'hui parce qu'ils sont tellement conscients du but, de faire une carrière,d'être un produit justement, et le meilleur possible. Moi je ne savais rien de tout ça, je détestais me sentir comme un produit, je ne comprenais pas que c'était ça la réalité. Moi je voulais chanter le plus possible par le simple fait que j'adore chanter. C'est tout ce qu'il y a autour qui m'a dégoûté et que j'ai décidé d'arrêter net. Tout le monde a cru que j'étais devenu fou, c'était une décision folle que j'ai regrettée depuis.
Bref quand j'ai terminé l'école j'avais 16 ans, je suis parti de mon village près de la forêt pour m'installer à Stockholm. Et là tout en ayant un travail, j'ai essayé pendant des années de devenir chanteur en participant à des concours. Cela a mené à ce que je sois engagé dans un groupe (Les Glenners), nous étions 4 et on a fait des tournées en Suède, j'avais également été admis dans une école de théâtre.
Un jour, nous avons eu un contrat d' un mois pour chanter dans un night-club de Tel-Aviv, et après nous devions tous rentrer en Suède. Bateau jusqu'à Marseille, et train jusqu'à Paris. Les autres repartent, moi je reste, nous sommes en décembre 1962. Je voulais apprendre le français, cette langue me fascinait depuis que j'avais entendu Piaf chanter à la radio. Je vivais alors dans un petit hôtel (Pax), rue St-André des arts.
Un jour Juliette Gréco que j'avais rencontré en Israel, me dit il y a une annonce, une maison de disque cherche des chanteurs, tu sais chanter, pourquoi tu n'y vas pas ? Je me rends au studio EMI à Boulogne et ils sont sidérés, et puis le grand cirque se met en route et tout va de plus en plus vite.

Q : Pourquoi et par qui avez vous été contacté pour chanter cette chanson (Bons baisers de Russie) ?
Je ne rappelle pas vraiment, mais je crois que c'est l'éditeur qui me l'a présentée, ou mon directeur artistique qui me l'a fait écouter. J'ai tout de suite adoré cette chanson, et j'ai senti qu'elle était parfaite pour moi.

Q : Où s'est passé l'enregistrement, et à quelle date exacte ?
Dans les studios EMI à Boulogne en décembre 1963, mais je ne me souviens pas de la date exacte.

Q : Avez vous des anecdotes sur l'enregistrement ?
Je me rappelle de cet orchestre énorme qu'on avait réuni, c'était un rêve pour un chanteur. Et j'adorais chanter, en studio ou sur scène. Je me rappelle avoir aussi eu d'énormes difficultés avec le dernier : loin---de si loin pour moi. Je n'ai pas réussi à rendre ces mots assez "ouverts" à mon goût. A la dernière note, le studio était bouche bée et de celle-là, je suis très content.

Q : L'orchestre était dirigé par Paul Piot, vous souvenez vous qui était l'arrangeur de la chanson.
Paul Piot était l'arrangeur de cette chanson, et de toutes celles que j'ai enregistrées, et je trouve encore que tout au long de ma carrière, il a toujours fait du très bon boulot.

Q : Savez-vous pourquoi vous n'êtes pas crédité à la fin du générique français ?
Non, c'est une injustice monstre, je trouve. Mais je ne sais pas ce que je pourrais faire pour que justice me soit rendue. C'est complètement fou que l'on dise que c'est Matt Monro qui chante alors que c'est moi.

Q : Dans la version vidéo votre chanson est écourtée à 45 secondes, savez-vous si c'est un problème de droits ?
Probablement, si l'on avait gardé toute la chanson, avec mon nom au générique, et tous les passages du film dans les pays francophones, j'aurais gagné beaucoup d'argent je crois, mais qu'est-ce que je peux y faire ?

Q : La chanson s'appelle "bons baisers de Russie", on n'entend pas ces mots dans la chanson, savez vous si au départ elle ne portait pas un autre titre "de si loin pour moi" par exemple (voir lettre de Pierre Saka) ?
Je ne me rappelle pas du tout de cette version : je reviens etc...Par contre je peux m'imaginer qu'il y aurait pu y avoir une version : de si loin....Mais pour moi du début jusqu'à maintenant la chanson s'est toujours appelée "bons baisers de Russie".

Q : Etes-vous fan des films de James Bond, si oui,  quelle est votre chanson préférée ?
Je ne suis pas vraiment fan. Même si j'aime beaucoup tous les films de James Bond, mes préférés sont ceux avec Sean Connery. Ma chanson préférée ?
"I got a license to kill" par Gladys Knight, "goldfinger" par Shirley Bassey, et celle chantée par Tina Turner "goldeneye" bien sûr.

Q : Après 15 ans de cinéma et de chanson, vous avez quitté la France à la fin des années 70. Avez-vous vraiment arrêté le métier ou pensez vous revenir un jour ?
Oui, j'ai maintes fois pensé revenir dans le métier chanson et cinéma. J'ai passé de longues années à me mordre les doigts d'avoir laissé tout ce que j'avais envie de vivre, la place que j'avais, et d'avoir arrêté de chanter alors que c'est ce que j'aimais le plus. 
Si j'ai quitté la France et suis rentré en Suède, ce n'est pas du tout parce que j'avais le mal du pays, j'adore la France, mais il s'était passé des choses tragiques et j'ai dû prendre de la distance avec ça. Une fois rentré, j'ai fait une expo qui n'a pas très bien marché,  j'ai décroché un rôle dans une pièce consacrée à Edith Piaf, et puis un autre dans "jouer avec le feu" d'August Strindberg, je me suis senti honoré et enrichi de jouer un tel auteur.
Puis plus rien, les gens se sont demandé : où est Bob ? pourquoi tu ne chantes plus, pourquoi tu ne joues plus ? Je répondais pourquoi refaire quelque chose qu'on a déjà fait en rêvant secrètement : quand auront ils besoin de moi ?
Donc pour répondre à votre question oui j'aimerai revenir, parce que j'adore chanter et jouer des rôles, et je sens que j'ai encore beaucoup à donner. En attendant, j'écris des nouvelles, des contes, des poèmes, des causeries. Parfois je peins encore.
Je suis mon destin.






                                                   photo Cécile Puech
Nous tenons à remercier chaleureusement François Justamand pour l'intérêt qu'il manifeste toujours à Bob Asklöf, et pour l'aide précieuse qu'il nous a apportée à plusieurs reprises.

lundi 28 septembre 2015




BOB ASKLOF
BONS BAISERS DE RUSSIE


La version française de la chanson du film "Bons baisers de Russie" a été un des plus grands succès de Bob


Bob la chante dans un extrait de l'émission"Jeunesse oblige" de Jacqueline Joubert le 21 mars 1964





Musique de L Bart paroles française Pierre Saka

Réalisation Jeunesse oblige Denise Billon

chanteuse début du clip Gigi



lundi 29 juin 2015

Quelques photos personnelles, Belgique 1964

 
 
Un moment de détente à Dinant (Belgique)


 
Une soirée entre amis après un tour de chant au Casino d'Ostende (Belgique)

 
Séance de dédicaces chez un disquaire à Bruxelles

mardi 16 juin 2015




HALLELUJAH I LOVE HER SO




est une chanson de Ray Charles dont Bob a enregistré une version sur un 33 tours où figurent également ses principaux titres français

lundi 18 mai 2015

TOUT PEUT ARRIVER

Sorti le 26 novembre 1969, "Tout peut arriver" est le premier film de Philippe Labro jusqu'alors grand reporter. Bob y joue le rôle d'un clandestin que le personnage principal du film incarné par Jean-Claude Bouillon aide à passer une frontière.
Catherine Deneuve pour laquelle Bob avait une grande admiration y joue son propre rôle, et c'est aussi le premier film de Fabrice Luchini.




Philippe Marlot est un jeune journaliste qui revient d'un séjour de plusieurs années en Amérique. Son rédacteur en chef lui propose de faire un vaste reportage sur la France, qu'il va pouvoir redécouvrir en repartant à zéro, puisqu'il ne l'a pas vue depuis si longtemps. Le but de Marlot est d'interroger, en faisant de l'auto-stop, les petites gens du pays, dans le cadre de leurs activités de tous les jours. Il accumule ainsi des témoignages qu'il résume dans des articles qu'il téléphone à son journal. Mais en même temps, il ne peut oublier le souvenir de sa femme Laura qui l'a quitté avant son départ. Il voudrait la retrouver, et son enquête sur la France étant terminée, c'est une seconde enquête, celle-ci plus dangereuse, qui absorbe tout son temps. Il semble que Laura se soit livrée à la prostitution et à la drogue dans des milieux de diplomates internationaux. Durant toutes ces recherches, Marlot a rencontré une étudiante anglaise et ils décident de vivre ensemble. La jeune fille, pourtant, ne tarde pas à trouver le journaliste lointain, indifférent ; elle n'arrive pas, dit-elle, à pénétrer dans son univers. Peu à peu, Marlot découvre la vérité sur sa femme. Celle-ci lui est livrée par un truand qui veut que le journaliste mette un point iînal à ses investigations ; Laura est tout simplement morte des suites d'une absorption d'une dose trop forte de drogue. Dans les jours qui suivent, une autre catastrophe endeuille la vie de Marlot : la jeune étudiante meurt dans l'incendie du Berlitz à Paris. Il décide alors de regagner l'Amérique, sa deuxième patrie.
© Les fiches du cinéma 2003 - Ciné-ressources Bifi


Interprétation :

Jean-Claude BOUILLON         Philippe Marlot     (petit clin d'oeil à Raymond Chandler)
Prudence HARRINGTON        Stella
Catherine ALLEGRET             La veuve
Fabrice LUCHINI                      Fabrice
Chantal GOYA                         Chantal
André FALCON                        Jean
Bob ASKLOF                           Le clandestin
et
Catherine DENEUVE
Jean-Claude BRIALY              eux mêmes

Equipe technique :
Réalisation                             Philippe LABRO
Scénario dialogue                  Philippe LABRO
Directeur photo                      Willy KURANT
Musique                                 Eddie VARTAN
Ingénieur du son                    Antoine BONFANTI
Montage                                Claude BARROIS
Directeur de production         Philippe DUSSART
Production                             PARC FILMS, MADELEINE FILMS, MARIANNE PRODUCTIONS
Productrice                            Mag BODART
Distribution                            Films PARAMOUNT





lundi 4 mai 2015

Dans le jardin de Fontenay

un dimanche après-mid




                                Photos de Monika Swuine, amie de Bob et membre de notre Groupe

mardi 21 avril 2015